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Actualités diocésaines : toutes les actualités du Diocèse de St Claude
Ce dimanche 30 juin 2019, l’Eglise diocésaine de Saint Claude, présidée par notre évêque le Père Vincent Jordy, était en fête: les doyennés de Damparis et de Dole étaient rassemblés à la Basilique Notre-Dame de Dole, en union avec le diocèse de Dindigul dans le sud de l’Inde, pour accompagner Jegani AROCKIASAMY et Ligori DEVARAJ qui étaient ordonnés diacres en vue du presbytérat. Ils étaient entourés de leurs parents venus de l’Inde, de prêtres délégués par Mgr Paulsamy évêque du diocèse de Dindigul, et de leurs formateurs au séminaire d’Orléans. L’Eglise diocésaine s’est réjouie en même temps de l’admission de Christopher Saunier parmi les candidats au ministère presbytéral, avant qu’il ne parte en Haïti s’intégrer à des communautés pastorales pendant deux ans.
Quelques vues de la célébration
Dans son homélie, notre Evêque a insisté sur la place de l’Esprit Saint dans la vocation : partant de la question que Jésus posait à ses apôtres et qu’il nous pose à chacun : « Pour vous, qui suis-je ? », Pierre proclame sa foi en ‘Jésus le Christ, Fils du Dieu vivant’. « Proclamer sa foi est un débordement de joie dans le cœur de l’homme qui témoigne. » Cette proclamation est le fait de l’Esprit Saint qui exulte au plus profond du cœur de Pierre. Si Pierre porte ce témoignage c’est l’effet de sa « rencontre personnelle, intime et amoureuse de Dieu »… parce qu’il s’est « laissé habiter par l’Esprit ». Et à la suite du Pape François, notre évêque a mis l’accent sur cette joie qui « remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus ». Deux conditions pour que l’Esprit trouve sa place dans notre cœur : « avoir un cœur de pauvre », car « dans un cœur encombré l’Esprit ne peut rien faire » ; et « ne mettre aucune condition » , c'est-à-dire « se rendre pleinement disponible ».
Les rencontres fraternelles qui ont suivi la célébration autour du verre de l’amitié et le soir, autour de la table conviviale qui a rassemblé les familles, les formateurs et les amis de Ligori, de Jegani et de Christopher, ont permis de faire connaissance avec les hôtes venus de l’extérieur.
Pour ma part, je garde particulièrement cette image du rite d’accueil selon la liturgie indienne : un vase, surmonté d’un gros fruit couronné de trois feuilles de mangue et accompagné d’une bougie, est porté par la sœur d’un des futurs diacres ; en signe de respect et d’accueil il est présenté à l’évêque dans un ample mouvement horizontal et vertical. Ce vase, entouré d’un ruban rouge et blanc, est le signe de l’amour qui relie toute la création, comme une artère qui irrigue un grand corps. Le vase, à moitié rempli d’eau, comme un « cœur de pauvre », vient accueillir la grâce divine qui l’emplira. Cet accueil était déjà l’image d’une Eglise universelle qui offrait sa disponibilité à la venue de l’Esprit Saint.
Claude Charbonnier