Le Père Raymond Monnoyeur, administrateur du diocèse de Saint-Claude,
Les prêtres, les diacres et les animateurs en pastorale,
Marie-Thérèse Perrin, sa sœur, ses filleuls, ses cousins, ses cousines et ses amis
vous invitent à partager leur prière et leur espérance à l’occasion du décès du

Père Roger PERRIN

 survenu le 16 mai 2020 à l’âge de 90 ans, dont 65 ans de sacerdoce.

Une célébration aura lieu dans l’intimité
le mardi 19 mai à 15h00 à l’église de Viry,
suivie de l’inhumation au cimetière de Viry.

 Une prière sera dite le lundi 18 mai à 18h00 au funérarium de Saint-Lupicin.

 Qu’il repose dans la paix du Seigneur qu’il a fidèlement servi.

Le P. Roger Perrin (1930-2020)

            Le P. Roger Perrin est né le 15 février 1930. Après son ordination presbytérale à Orgelet par Mgr Flusin le 29 juin 1955, il part pour un an aux Facultés catholiques de Lyon. A son retour, en 1956, il est nommé professeur de Lettres au Petit séminaire de Vaux-sur-Poligny. Il y sera enseignant jusqu’au départ des prêtres de Vaux à la fin des années 1980. En 1977, à cette charge de professeur il ajoute celle d’aumônier diocésain du groupe « Partage et Rencontre ». En 1979, il est nommé coordinateur des aumôneries scolaires du premier cycle. En 1990 il fait ses premiers pas en paroisse, à Poligny, en tant que membre de l’équipe presbytérale. En 1996, suite à l’opération « Paroisses 2000 », il est nommé curé in solidum de l’équipe presbytérale de la paroisse nouvelle de La Croix du Dan (Poligny). En 2004, âgé de 75 ans, il quitte Poligny pour la retraite et rejoindre ses chères montagnes du Haut-Jura. Il résidera avec sa sœur à Viry.

            D’une humeur toujours égale, le P. Roger Perrin dégageait sans cesse un optimisme de bon aloi. Non pas cet optimisme béat qui, à la longue, devient vite insupportable, mais une foi raisonnée et raisonnable dans l’espérance que les choses finiront bien par s’arranger. Si par malheur une chose le tracassait, il vous prenait par le bras et, la tête baissée, vous disait ce qui l’ennuyait. Mais cela ne durait pas, sa bonhommie finissant toujours par prendre le dessus. Cette bienveillance, qui était sa marque de fabrique, il s’en servait abondamment quand il s’agissait de parler de tel ou tel de ses confrères. « A sa place, je n’aurais pas fait comme ça, mais c’est son style ! » « C’est son style » ou « C’était son style », voilà des propos qui revenaient souvent dans sa bouche, façon aimable de dire que chacun agit pour le mieux, en fonction de ses talents. Amoureux de la langue française et des belles lettres, le P. Perrin a été heureux lorsqu’il enseignait à Vaux. Il tâchait d’insuffler aux élèves sa passion pour la langue de Molière. Le P. Perrin aimait enseigner, tout comme il chérissait le contact des jeunes. En dépit de la différence d’âge, il est plus facile de se lier avec des jeunes lorsque, comme lui, on possède un caractère souple et une humeur plutôt joviale. Après Vaux, l’autre étape importante a été Poligny, ville dont il se sentait proche, localité dont l’histoire le touchait, lieu dans lequel il a tissé des liens d’amitié avec beaucoup. Le P. Roger Perrin a aimé ses années passées au sein de l’équipe presbytérale. Quand on se sent bien, on est fin prêt pour donner le meilleur de soi. C’est bien ce qu’a relevé Mgr Philippe Gueneley, qui l’a bien connu à l’époque : « C’était un confrère fraternel, humble, disponible, vif, patient et fidèle, écrit l’évêque émérite de Langres. Il avait un sens aigu de sa responsabilité d’enseignant et d’éducateur de la foi. Il était consciencieux dans son travail avec une certaine exigence pour lui-même et pour ses collègues. De nombreux élèves auront bénéficié de ses compétences et lui doivent beaucoup. »

            Le P. Roger Perrin reposera à Viry. Là, parmi les forêts de sapins, son âme vagabonde continuera à louer le Seigneur qu’il a fidèlement servi.