Arlay célèbre son vin de paille sous l’égide de saint Vincent

Quel meilleur hommage peut-on rendre au vin de paille que de le célébrer chaque année le weekend de la Saint-Vincent, patron des vignerons, dans l'église Saint-Vincent d'Arlay. Avec la présence, cette année, de Mgr Garin.

La fête du vin de paille, anciennement appelée la pressée, débute chaque année par une messe. Elle a été célébrée le 21 janvier dans une église comble par Mgr Jean-Luc Garin, évêque du diocèse de Saint-Claude. Après l'office, Mgr Garin a été intronisé membre de la commanderie des nobles vins du Jura et du comté par son président Jean-Louis Musillon. « Vous êtes le premier évêque à rejoindre la commanderie », a-t-il confié à la sortie de l'édifice. De son côté, Mgr Garin s’est dit honoré et a confirmé qu’il a créé « un groupe Bible-Vignerons-Vignes et Vins, une façon pour les jurassiens d’entrer dans la saveur de l’Evangile ». Les ambassadeurs des nobles vins du Jura et du comté reconnaissables à leur tenue rouge et jaune ont défilé en musique dans les rues de la commune avant de se rendre sur le podium installé sur la place principale pour une seconde intronisation, celle de Pierre Armand de La Guiche dont la famille veille sur le château d'Arlay et le vignoble qui l'entoure depuis des générations. Comme tous les membres de la commanderie, il a prêté serment de « défendre en tout lieu les vins du Jura et le comté ». A l'issue de la cérémonie, vint le moment tant attendu de la pressée des grappes de raisins et de la fête dans une belle ambiance familiale.

L’équipe paroissiale et le curé du doyenné, le père Aurélien Mienso Benissan, se sont réjouis de préparer cette célébration, avec l’aide d’une vingtaine de musiciens. L’église d’Arlay est restée ouverte durant toute la journée et les visiteurs ont pu profiter d’une présentation de la signification de la Saint Vincent. L’église, dont le bicentenaire a été fêté en 2019, est en effet dédiée à saint Vincent et à saint Claude.

Mgr Garin a eu l’occasion de revenir à Arlay le dimanche 28 janvier, pour les jeunes du doyenné qui demandaient le sacrement de confirmation.

(Source : Le Jura agricole et rural et Le Progrès – Photo : Voix du Jura, Albert Wolf)