Acolytat

Charles KRESS,Guillaume FAURE, Didier GAILLARD ont été institués au ministère d'acolyte (en vue d'être ordonnés diacres permanents) ce dimanche 28 avril à 10h30 à la Collegiale de Poligny.

Déluge sur Poligny ou le vécu d’un acolyte sans parapluie

Appelé par mon prénom, revêtu de blanc, j’avance vers notre évêque d’un pas confiant, vers un chemin neuf. A genoux, les paupières closes, tenant le pain et le vin, j’écoute les paroles que Dieu m’adresse, elles viennent toucher le cœur de mon cœur. Au cours de ce face-à-face, j’ouvre les yeux et prononce de ma bouche « amen » comme un « je t’aime ». L’appel de ton Cœur, Jésus, je l’ai entendu !
Dehors, la pluie ne cesse de tomber, les tuiles de la collégiale de Poligny ruissellent. Je me dirige dans le chœur. Guillaume et Charles, mes frères acolytes me rejoignent, ils deviennent mes proches. Inondé par la lumière de l’aube, ruisselant comme sortant des eaux de la Mer Morte et du Jourdain, lavé par les bienheureuses larmes qui étincellent à mes yeux, je suis plongé, enveloppé par les notes chaudes et montantes d’une flûte. Ce moment est intemporel, habité par sa Présence, incarné dans mon être.
L’heureux acolyte que je suis ne peut qu’accueillir et recevoir cette eau comme un don tombé du ciel, comme un baptême renouvelé, comme une Bonne Nouvelle à partager.
Didier GAILLARD (Poligny, le 28 avril 2024).

 Parole d’épouse

Quel bonheur, pour nous, épouses, de voir nos maris si heureux de suivre toujours davantage le Christ. Ils reçoivent ce jour-là, quelque chose de très précieux… à transmettre.
Agnès GAILLARD

être "entraîneur "

En demandant l'institution à l'accolytat , javais à coeur de donner du sens à ce ministère au delà de l'étape vers le diaconat que cela constituait. En écoutant l'homélie de notre évêque, j'ai retrouvé, dans l'idée de suivre le Christ de plus près pour pouvoir être "entraîneur " , des éléments qui me parlent beaucoup.
Je ne m'attendais pas du tout à la suite...
L'intensité de ce que j'ai vécu dans cette célébration est allée croissante jusqu'au moment où j'ai reçu un ciboire pour distribuer la communion. J'ai alors senti dans mon coeur et dans mes mains que dans ce pain habitait quelque chose d'infiniment précieux, une présence qui me dépasse complètement. Rempli de cet élan, je pensais en distribuant les hosties à tout ce que le christ allait rejoindre en ceux qui le recevaient. J'ai éprouvé une grande joie à devenir lien entre l'autel et les mains de chacun.
Merci à la communauté de Poligny pour son accueil,au père  Maurice Querre pour sa présence rassurante et à notre évêque et ses mots justes malgré sa santé.
Et surtout merci ô Christ de te donner toujours et encore pour nous donner la vie en abondance !
Charles

Devenir acolyte...

 ...Nouvelle étape dans notre OUI à l'appel de l'église pour se mettre au service de la table du Seigneur.
Quelle émotion, de témoigner devant vous, de ce qui nous habite depuis 5 ans.

A l’appel de mon nom, Seigneur je réponds présent, conscient de tout notre parcours.
Revêtir l’aube des mains de mon épouse : c’est le OUI de Céline à vivre ensemble cette mission.
Recevoir le pain et le vin de notre Évêque : c’est servir l’autel et y porter tous ceux et celles que nous avons rencontré.
Au moment de donner la communion, revêtu de l’aube, j’ai ressenti une explosion de joie dans tout mon être. Ne pouvant m’empêcher de sourire, et de nommer tous ceux que je connaissais, la dimension de « ministre du seuil » a pris tout son sens aujourd’hui, au cœur de notre vie pastorale.
C’est à travers toutes ces étapes du rituel de l’institution à l’acolytat, que notre OUI à jailli ce dimanche.
Merci à chacun d’en avoir été les témoins et les acteurs.
Il nous reste encore un peu de chemin à parcourir avant une éventuelle ordination ; mais ce que j’ai ressenti dimanche est la confirmation de cet appel : « Ne crains pas, je suis ton Dieu, c’est moi qui t’ai choisi, appelé par ton Nom ».  « Seigneur, me voici. ».
Guillaume et Céline FAURE.

Qu'est ce-qu'un diacre permanent ?