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Actualités diocésaines : toutes les actualités du Diocèse de St Claude
Monseigneur Vincent JORDY, évêque de Saint-Claude,
les prêtres et diacres, les animateurs en pastorale du diocèse de Saint-Claude,
vous invitent à partager leur prière et leur espérance
à l’occasion du décès de
Monsieur Jean Roch
diacre permanent
le 9 juillet à l'âge de 72 ans
Dans l’action de grâce, nous participerons à l’eucharistie, célébrée
Samedi 12 juillet à 14h30
à l'église Saint-Vincent d'Arlay
uivie de l'inhumation au cimetière de Chaumergy
Qu'il repose dans la paix du Christ qu'il a fidèlement servi
Jean ROCH
Il y a plusieurs façons de raconter la vie de Jean Roch. Sa vie à Chaumergy, avec son épouse Colette et les trois enfants nés de leur mariage, la vie professionnelle, chez un garagiste puis à la Maison diocésaine de Montciel. Cette façon-là est très réductrice car c’est sans compter les multiples engagements qui étaient les siens, à la commune, dans le corps des sapeurs pompiers, dans de multiples associations, etc.
Seul ou avec son épouse, Jean Roch était de ceux qui, sans faire de bruit, donnent corps à leur conception de la vie : Un monde plus solidaire, moins dur à ceux qui souffrent de solitude ou de handicap, attentif à l’autre… ce qui, chez lui, n’était pas que des mots. L’ordination au diaconat, en 1989, couronne une vie de services rendus aux autres et à la société. Certes, Jean Roch a agi au nom du bien commun, mais la gratuité qu’il faisait dans le don de son temps et de son énergie puisait sa source dans une lecture fidèle de l’Evangile. Diacre permanent, conseiller municipal, membre d’associations, pilier solide de sa paroisse…
C’était tout un dans l’esprit de Jean. Responsabilité, sens du service et du devoir n’étaient pas, chez ce chrétien fervent et fidèle, matière à option. Il était loin d’être un hâbleur, ça n’était pas son style. Au contraire, c’était un taiseux, un homme qui n’aimait pas les longs discours et se méfiait des belles paroles. L’essentiel de sa vie était action et engagement. C’était le cas lorsqu’il présidait l’association des parents d’élèves du collège Notre-Dame de Vaux et que fréquemment, lui qui savait faire beaucoup de ses mains, venait y faire des travaux d’entretien.
Jean Roch était animé d’une foi aussi solide que simple, une foi qui ne s’embarrassait pas d’artifices mais qu’il entretenait quotidiennement. Il y a quelques semaines, avant la Pentecôte, la liturgie donnait à lire le célèbre passage des Evangiles dans lequel l’apôtre Thomas demande à mettre ses doigts dans les plaies du Christ. Dans la vie il y a énormément de Thomas, des personnes dont l’incrédulité est souvent mise à rude épreuve. Au contraire, Jean Roch se situait dans une perspective radicalement différente. Il n’était pas de ceux qui veulent voir pour croire mais qui, dans la confiance qu’ils portent au Seigneur, désirent croire en Lui pour Le voir.
Pierre Compagnon