Saint Oyend, abbé
Fêté le 9 janvier
Ce quatrième abbé de Condat (vers 490 -512) , le troisième des "Pères du Jura" était né à Izernore où son père devint prêtre ; lui-même fut offert au monastère à l'âge de six ans. Organisateur, il donne à la communauté une forme de vie pleinement cénobitique, notamment en remplaçant par des bâtiments adaptés - réfectoire et dortoir communs - les premières constructions détruites par un incendie. Mystique et cultivé, familier des longues oraisons, "illuminé par l'hôte qui demeurait en lui, il portait sur son visage une grande allégresse". A sa mort, son nom s'imposera pour longtemps au monastère et à la ville, Saint-Oyend de Joux. Un moine d'esprit et de goûts voisins avait reçu les confidences de l'abbé, et lui avait peut-être donné l'onction des malades ; peu après, cédant à l'insistance de deux moines venus d'Agaune, il écrit la Vie des Pères du Jura qui dépeint saint Oyend avec une profondeur délicate. Malgré son anonymat, la qualité de cet ami fait pressentir aux savants qu'il pourrait bien s'agir de saint Viventiole. Extrait du "Propre du diocèse de Saint-Claude"
|
|
|
Cathédrale de Saint-Claude : extrait du livre de Dom Benoit : histoire de l'abbaye et des terres de Saint Claude
|