Le P. Crispin Solula, prêtre prémontré congolais, est vicaire au service des paroisses du doyenné de la Petite Montagne.

Alors que vous vous apprêtez à quitter le doyenné de Cousance pour celui de la Petite Montagne, quel est votre état d’esprit ?

Après cinq ans de travail pastoral dans le doyenné de Cousance, je me sens intérieurement disposé à m’installer sur la Petite Montagne, tout juste après le retour du Père Théophile, en vacances au Congo. Etant donné que l’Esprit-Saint est l’âme de ma mission et la force de tout missionnaire, je n’ai aucune crainte au sujet de ma prochaine mission dans ce nouveau doyenné où je peux concrétiser notre devise prémontrée : "Prêt à toute œuvre de bien".

Qu’est-ce que vous a apporté l’expérience pastorale vécue à Cousance ?

L’expérience pastorale vécue à Cousance a été très fructueuse car, dès le début, je me suis senti porté non seulement par les pères Sylvain et Désiré qui m’y ont précédé, mais aussi par la plupart de nos paroissiens. Cela m’a permis de donner le meilleur de moi-même. Je perçois mon passage à Cousance comme un temps de stage et d’approfondissement de la pastorale paroissiale parce que, avant le 14 septembre 2015, je n’avais jamais œuvré en paroisse.

Votre supérieur, à Kinshasa, vous a demandé, en même temps que vous oeuvriez en pastorale, d’achever la thèse de doctorat que vous aviez en préparation. Sur quel sujet porte-t-elle et à quelle date pensez-vous la produire ?

J’ai déjà déposé ma thèse de doctorat portant sur le thème : « Usage public et régulé de la raison dans l’Etat de droit démocratique ». La fixation de la date de soutenance dépendra alors des avis favorables de deux rapporteurs choisis et de l’aval du recteur de l’Université catholique de Lyon.

Propos recueillis par Pierre Compagnon