Le chapitre cathédral, une réalité importante et symboliquement forte pour la vie d’un diocèse
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Monseigneur Jordy vient de nommer cinq nouveaux chanoines pour le diocèse de Saint-Claude. En effet, depuis la mort du Père André Vuillermoz, il ne restait plus que le Père Yves Ugel comme membre du chapitre cathédral.
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Comme il le dit lui-même dans l’éditorial des Nouvelles Diocésaines de janvier, le chapitre cathédral est une réalité importante et indispensable pour la vie d’un diocèse : « Dans l’histoire de l’Eglise, une réalité importante est celle du chapitre cathédral. Le chapitre cathédral, un groupe de prêtres exerçant ou ayant exercé des responsabilités importantes, est appelé par l’évêque pour prier dans l’église-mère du diocèse. Il trouve ses racines lointaines dans l’antiquité chrétienne où des évêques, tels saint Augustin, vivaient et priaient avec leurs prêtres sous le même toit. Cette communion était un signe d’unité et une force spirituelle et pastorale. Progressivement, dans l’histoire, le chapitre cathédral est devenu une réalité souvent plus formelle intercédant pour le diocèse, conseillant l’évêque et ayant un rôle important lors des successions épiscopales.
Aujourd’hui encore, le chapitre est un élément important et symboliquement fort d’une vie diocésaine, à tel point que sa suppression ne peut se faire qu’avec l’accord du Saint-Siège. »
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Le droit canon laisse à l’évêque d’un diocèse le droit de choisir la mission qu’il donne au chapitre cathédral. Monseigneur Jordy a souhaité leur demander de prier plus particulièrement pour l’unité du diocèse : « J’ai donc souhaité nommer cinq nouveaux chanoines qui auront pour mission essentielle de prier en communion avec moi pour l’unité du diocèse et pour que cette communion diocésaine produise des fruits pour la mission. »
Il souhaite également que ce chapitre soit pour lui « un conseil spirituel » pour l’accompagner dans les choix et décisions à mettre en œuvre dans notre diocèse, en complémentarité des autres grands conseils qui participent à la réflexion pour que « nous nous nourrissions de l’amour du Christ reçu afin que nous puissions donner cet amour à nos frères ».
Bertane Poitou
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